dimanche 21 octobre 2012

L'attention

Le monde concentre ton attention sur des points d’actualité. Ce sont, certes, des choses qui sont de ce monde...
 
Mais es-tu réellement de ce monde ? Est-ce ce monde que tu souhaites ? Lorsque tu dévisages ce monde, quels visages y vois-tu ? N’y vois-tu pas une aliénation qui ne cesse de tourner en rond ? Une aliénation qui se présente à ton attention telle une danse qui se répète encore et encore, indéfiniment, et de plus en plus vite, afin de te faire perdre ton propre équilibre ? Et te voilà livré aux assauts d’un monde qui te dépasse et dans lequel tu ne fais que réagir ; prisonnier d’un rêve qui n’en finit pas de rêver, de te rêver et dans lequel tu es spectateur.
 
Et te voilà devenu tel un automate qui porte son attention sur ce qu’on lui donne, et te voilà dansant, fasciné par l’ivresse de la danse. Mais si la forme se transforme avec le temps, qui es-tu ? Que reste-t-il de permanent ? Alors, je te redemande : et toi, qui es-tu ? Portes-tu un peu d’attention sur toi-même ? N’es-tu pas celui/celle qui réclame la plus grande attention afin de te connaître, de te reconnaître ? Ne souhaites-tu pas devenir "vivant(e)" ? 
 
Si ce monde ne change pas c’est qu'il est en toi, c'est ton rêve. Et tu en restes prisonnier. Cependant ta liberté est d’être et non d’être rêvé. Alors ici et maintenant, porte ton attention sur ta réalité. Qui es-tu ?
 
Tu pourras alors  VOIR le rêve afin de ne plus être rêvé toi-même. Et c’est ici que commence ta liberté, lorsque ta pensée s'efface, pour vivre dans l'instant spontanément. Alors les voiles du rêve se déchirent pour te monter la réalité qui t’inclus . Car tu n’es pas né d’un rêve, mais de cette réalité que tu as oubliée. 

Tu n’es pas d’un désert, mais de la réalité de la Source qui étanche ta soif d’être.
  La Source se tient dans un espace de silence qui n’a besoin de mots, de réaction, de faire...
Laisse-toi vivre, dans l'instant, dans la joie de l'enfant qui accueille tout ce qui est... Laisse agir la Vie à travers toi, sans contrôle, sans désir, c'est cela être libre, être UN





samedi 20 octobre 2012

L'éveil (01)

Chaque instant est l'Instant de l'Eveil (Satto)
 
L'éveil, c'est un peu comme être au cinéma, quand les lumières s'éteignent, vous êtes là; complètement dans l'instant, attentif, éveillé, conscient, sauf que vous réalisez qu'il n'y a pas de salle, pas de film, pas d'écran, pas de projectionniste, pas d'ouvreuse, pas d'esquimau.
 
Il n'y a rien! Rien que vous. Pas vous en tant que personne, pas vous en tant que corps;
'Vous' en tant que Pure Présence, en tant que Pure Conscience purement consciente d'elle même, et 'vous', cette conscience, réalisez que rien d'autre que cette conscience n'existe, que tout ce qui apparaît n'est autre que cette même conscience.
 
Jamais rien d'autre n'a été, jamais rien d'autre ne sera.
 
L'illusion du moi, du 'drame' de la personne séparée et de son monde de représentation est démasquée. Vous Etes, sans histoire. L'éveil c'est la réalisation de la Totalité.
 
L'Eveil, l'Illumination, c'est la Grâce de l'Instant. On ne peut pas dire que ce n'est rien, au contraire. On ne peut pas dire non plus que ce soit quelque chose.
 
C'est l'Insaisissable que nous Sommes, que Tout Est. Ce qui Est. L'Instant Vivant. Absolument. En cet Instant Présent, Absolu de mémoire,
 
Quelle autre lumière que cette Lumière là?  Quel autre éveil que cet Eveil là?
Quelle autre Conscience?
 
En cet Instant, Absolu en lui-même, En cet Instant sans temps, Maintenant,
Qui n'est pas illuminé, qui n'est pas éveillé?
 
Tout se tient et se révèle dans l'Instant. L'Eveil ne change pas.
 
L'Eveil se réalise au travers de ce qui semble un processus physique en constant changement, développement, transformation et mutation.
 
Ce qui change n'est pas l'Eveil, c'est sa manifestation, c'est son débordement.
 
C'est le "Corps du Vivant". Sans limite. Pure Jubilation, pur 'en-soi'.
 
L'Eveil est le même. Ni infini ni fini. En-Soi.
 
L'Eveil a toujours lieu. Maintenant. C'est le seul lieu. Chaque instant est l'Instant de l'Eveil
 
L'instant où l'Un se tend, s'éveille. S'embrase et s'embrasse lui-même
C'est l'Instant insaisissable. C'est ce que nous sommes à nous-même
 
Autre que cela n'est pas. Le reste n'est qu'invention et chimère. Notre jeu et notre joie.
 
L'Eveil n'est pas un état. C'est notre inaliénable et inchangeable Nature.
 
Cela ne saurait donc se modifier ou se compléter avec le temps.
 
Cela ne change pas. Seules les apparences se transforment comme des nuages dans le ciel.
 
Toutes les apparences... Infiniment. Infiniment dans le ciel de la Conscience Immuable.
 
C'est son Jeu et sa Joie. L'Eveil est Le Paradoxe... C'est l'Ouverture même...
 
Pas de clé, pas de serrure... Pas de protège gond... Pas de porte... C'est le Seuil Infini...
 
Il parle de lui-même... Sans dire un mot... Pas même le Silence...
 
Ecoute !...
 
Reconnais-toi toi-même !
 
L'éveil est un 'en-chantement'...  C'est le Soi en soi qui se reconnaît
 
Se moque en son miroir . S'embrasse et S'En chante!
 
L'éveil est un Embrasement!

Le chemin

Le chemin que je découvre est celui du quotidien. Sans religion, ni croyance particulière. C’est un chemin dénué d’extraordinaire, habillé d’ordinaire. C’est un chemin de vie parmi tant d’autres, ni plus, ni moins.

Chaque jour est un jour nouveau. Je me lève et une nouvelle journée commence. Je me regarde et observe mon comportement sans jugement. Chaque jour j’apprends. Lorsque je juge et que la colère ou l’impatience me gagnent en soulevant les voiles de la tourmente, où lorsque je souris, je m’observe, tout simplement. Chaque journée m’apprend à vivre un peu plus en conscience, à mon propre rythme. Je n’attends rien. Je n’apprends rien si ce n’est l’acceptation et le pardon.

Le chemin ne s’achète pas, il se vit. C’est un lien que l’on établit avec une part si intime et si profonde de soi-même que ce serait trahison de la monnayer. Elle est inestimable et sans prix.

Le chemin que j’entrevois lorsque j’ouvre les yeux, reste pragmatique et accessible à tous, sans distinction d’aucune sorte. C’est un chemin pétri de bon sens et de simplicité qui permet d’accéder à une réelle liberté inconditionnel au travers de l’apprentissage du non attachement.

Cette liberté demande intégrité et honnêteté envers soi-même ; de la transparence. Elle se cultive au quotidien. Une période de sevrage est souvent nécessaire. Elle nous apprend à désapprendre et dénouer les liens qui nous retiennent prisonnier de nos automatismes afin de laisser notre barque ouverte et offerte aux vents du grand large.
On ne choisit pas ce chemin. C’est le chemin qui nous choisit si nous savons lui prêter une oreille attentive. Ce n’est pas un choix de raison ou de déraison. C’est une évidence de cœur. C’est un dialogue qui s’ouvre entre soi et le monde. Il permet de regarder le fleuve et la fleur avec des yeux innocents, sans jugement, sans présupposer aucun, avec un regard d’enfant. Un regard qui ressemble à une prière…

Ce qu’enseigne nombre de sciences contemporaines à nouveau émergentes, c’est que l’Univers, et donc notre monde, est constitué d’énergie et que cette énergie possède une conscience.Du règne minéral, jusqu’à l’homme, toutes les manifestations de la vie sur terre sont des déclinaisons d’une même Conscience.Cela implique qu’une communication devient envisageable et possible entre ces différents états de conscience. Et ceci ouvre de nouvelles portes.

Si l’on accepte de remettre en cause ses acquis et ses habits de raisons, de réapprendre à observer le monde en faisant taire son mental, un champ infini de possible commence alors à germer… Ici et maintenant, dans ce présent qui accompagne notre propre conscience.

Il y a ici et maintenant, la plus belle des promesses, celle qui pose une union ordinaire et cependant sacrée entre nous et le monde. Aujourd’hui, et plus que jamais, cette union commune, cette co(m)-union est entrain d’éclore dans le terreau de notre vie et nous en sommes tous les acteurs privilégiés et l’intelligence motrice. Un cycle se termine pour en accueillir un autre…Il y a là un défit pour certains, une évidence pour d’autres, mais en tous les cas un avenir et une promesse pour tous…

Sur ce chemin, qui reste parfois un chemin de croix et de solitude, nous ne sommes jamais seuls. Et pour guérir il est parfois nécessaire de tomber malade…

Nous pouvons tenter de comprendre et de connaître dans ses moindres détails l’histoire du monde. Cela nous prendra du temps, mais cela reste dans le domaine du possible. Nous pouvons amasser des montagnes de connaissances et être celui qui sait. Nous pouvons essayer de comprendre les intrigues de notre monde afin de combattre les injustices et être celui qui brandit l'épée de la justice, nous pouvons même espérer 2012 comme une concrétisation de nos plus beaux espoirs.

Mais tout cela ne remplacera pas, et ne nous dispensera jamais de tourner notre attention à l’intérieur de nous-mêmes afin de nous observer et mieux nous connaître. Tout cela ne remplacera jamais le fait de vivre pleinement notre vie afin d’expérimenter et de mûrir.

Nous portons, au plus profond de nous, nos plus belles promesses, à nous de les découvrir et de les mettre en lumière, de les faire éclore dans le terreau du monde. Et cette mise en lumière passe par le vécu et les défis, petits ou grands, du quotidien qui nous livrent le miroir de nos propres aspirations.

Auteur anonyme

vendredi 19 octobre 2012

Kung Fu (l'éveil)

Dans mon enfance (vers 13 ans), j' étais "fan" absolu de la série "Kung-fu"..Non pour les scènes de  combat, mais pour l'enseignement que donnait le maître à "petit scarabé"...Je buvais littéralement ses paroles, parfois mêmes je les notais dans un cahier et les répétais inlassablement, bercée par leurs vibrations...

Quand j'ai appris que David Carradine, n'avait aucune expérience du kung-fu, mais qu'il était danseur professionnel. Loin d'être déçue, j'en étais très soulagée...Bref je te conseille vivement l'achat de la (1ère) série du feuilleton "Kung-fu"...Pour te mettre l'eau à la bouche, voici un petit extrait :


                       


 Pour tout savoir sur cette série un petit lien :    ICI


Mais le mieux est encore de t'offrir le coffret (lol) !!!

jeudi 18 octobre 2012

Nelson Mandela

  Je  t’offre ce texte que j'aime beaucoup, lis-le lentement, à haute voix, avec tout ton cœur. Peut-être ressentiras-tu la "puissance de Verbe" illuminer ta conscience ?? Je te le souhaite de tout cœur :

Notre peur la plus profonde n'est pas d'être nul et incapable.
Notre peur la plus profonde est d'être puissant au delà de toute mesure.
C'est notre lumière, pas notre ombre qui nous effraie le plus.
Nous nous demandons :
"Qui suis-je pour être brillant, talentueux, génial ?"
Mais la vraie question devrait dire :
"Qui êtes-vous pour ne pas l'être ?"
Vous êtes une enfant de Dieu.
Rester jouer dans votre école maternelle n'offre aucun service au monde d'aujourd'hui.
Il n'y a rien de saint ou d'illuminé à vous rétrécir et à vous cacher pour ne pas insécuriser votre entourage.
Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu qui est en nous.
Ce n'est pas limité à certains, c'est en nous tous.
Quand nous laissons briller notre lumière, les autres ressentent inconsciemment de faire de même.
Quand nous nous libérons de notre propre peur notre présence libère automatiquement les autres.

Discours d'inauguration de Nelson Mandela, 1994

L'écoute

Il y a deux façon d’écouter un enseignant : l’écoute des mots, et l’écoute de l’espace entre les mots. Un certain silence. J'évoque cela parce-qu'il est utile, quand tu écoutes une conférence, d'être attentif non seulement aux mots, mais aussi au calme sous-jacent depuis lequel émergent les mots. Il s'agit simplement d'un champ de quiétude amené par les espaces entre les mots, un espace silencieux qui sépare et sous-tend les mots. Être attentif à cette dimension et ensuite écouter les mots. C'est autre chose qu'absorber de l'information. Ainsi être simplement assis et écouter devient une méditation, tu es « présent » , vraiment là seconde après seconde…
 
 L'enseignement le plus profond, si il peut être appelé enseignement, n'est pas donné à travers des mots. L'enseignement le plus profond repose dans la dimension du calme. Parce-qu'au moment où tu acceptes cette dimension sous-jacente, tu accèdes à un royaume intérieur qui est plus profond que le flux de l'esprit. Ce flux mental  avec lequel s'identifient la plupart des gens.

Simplement, alors que tu es assis ici, reconnais, accueilles, écoutes le calme sous-jacent.  Ce qui, en toi, est capable d'écouter cette dimension est le royaume intérieur du calme sous-jacent. En d'autres termes, au moment où tu prêtes attention à cette dimension du silence, il y a un calme en toi. En effet, il est impossible d'être attentif au silence par la pensée, la pensée étant du bruit…Ce bruit mental, ce que chacun croit être, pour la plupart des gens.
 
Plusieurs maîtres ont expliqués qu’en présence d’un éveillé, il faut juste écouter, après seulement tu peux « méditer » sur ce que tu as entendu pour enfin l’intégrer… L’écoute se fait de cœur à cœur, plus tu questionnes plus tu t’éloignes de ce qui est…

 N’oublie pas que la méditation véritable est un accueil inconditionnel de tout ce qui Est dans l'instant, peu importe la nature des phénomènes qui surviennent dans votre champ d'expérience. Bien ou mal, positif ou négatif, confortable ou inconfortable, agréable ou désagréable, la Conscience pure en toi n'en a cure, car elle inclut tout à l'infini, dans un Esprit d'Unité.

Je sentais de te partager cela, car pendant le partage de Betty à Rennes, dès le samedi matin, j’ai ressenti ce silence au-delà des mots (bon le vendredi soir, j’étais trop énervée !!). Ce silence m’a accompagné durant tout le week-end, et encore maintenant, je le retrouve le soir avant de m’endormir…

 
 

mardi 16 octobre 2012

La caverne de Platon

Il y a quelques années, j'avais commencé un enseignement "assez poussé", malheureusement mes finances de l'époque ne m'ont pas permis de continuer..Pourtant, je me souviens trés bien de la première leçon, elle concernait  "l'allégorie de la caverne", texte de Platon (philosophe grec, né en 427 avant J.-C. et mourut aux alentours de 347 avant J. C. à l'âge d'environ 80 ans) : 
"Platon raconte une allégorie qui illustre parfaitement mon propos : c'est l'Allégorie de la caverne. Je vais te la raconter avec mes mots à moi.
Imagine des hommes qui habitent dans une caverne. Il sont assis le dos tourné à la lumière et sont pieds et poings liés, de sorte qu'ils sont condamnés à ne voir que le mur devant eux. Dans leur dos se dresse autre mur derrière lequel marchent des hommes brandissant diverses formes au-dessus du mur. Parce qu'il y a un feu derrière ces figures, celles-ci jettent des ombres vacillantes contre le mur au fond de la caverne. La seule chose que les habitants de cette caverne puissent voir est par conséquent ce "théâtre d'ombres". Ils n'ont pas bougé depuis qu'ils sont nés et pensent naturellement que ces ombres sont la seule réalité au monde.
Imagine maintenant que l'un des habitants de la caverne parvienne enfin à se libérer. Il se demande tout d'abord d'où proviennent ces ombres projetées sur le mur de la caverne. Que va t-il selon toi se passer quand il va découvrir les formes qui dépassent du mur ? Il sera dans un premier temps ébloui par la forte lumière mais il sera aussi ébloui par les formes, puisqu'il n'a vu jusqu'ici que leurs ombres. A supposer qu'ils réussisse à escalader le mur et à franchir le feu pour se retrouver à l'air libre, il serait alors encore davantage ébloui. Mais, après s'être frotté les yeux, il serait frappé par la beauté de tout ce qui l'entoure. Il distinguerait pour la première fois des couleurs et des contours bien précis. Il verrait en vrai les animaux et les fleurs dont les ombres dans la caverne n'étaient que de pâle copies. Il se demanderait d'où viennent tous les animaux et toutes les fleurs. Alors, en voyant le soleil, il comprendrait que c'est lui qui permet la vie des fleurs et des animaux sur terre, de même que le feu dans la caverne permettait d'apercevoir des ombres.
Maintenant l'heureux habitant de la caverne pourrait s'élancer dans la nature et profiter de sa liberté reconquise. Mais il pense à tous ceux qui sont restés là-bas. C'est pourquoi il veut y retourner et, dès qu'il est redescendu, il essaie de convaincre les autres habitants de la caverne que les ombres sur le mur ne sont que le pâle reflet vacillant de choses bien réelles. Mais personne ne le croit. Ils montrent le mur du doigt et maintiennent que la seule réalité est ce qu'ils voient. Et ils finissent par le tuer.
Ce que Platon illustre avec l'Allégorie de la caverne est le chemin du philosophe qui va des représentations incertaines aux vraies idées qui se cachent derrière les phénomènes naturels. Il pense sans aucun doute à Socrate que les "habitants de la caverne" mirent à mort parce qu'il dérangeait leurs représentations habituelles et leur montrait le chemin d'une vraie vision intérieure. L'Allégorie de la caverne devient une métaphore du courage du philosophe et de sa responsabilité vis-à-vis des autres homes sur le plan pédagogique.
Platon veut démontrer que le contraste entre l'obscurité de la caverne et la nature à l'extérieur est le même qui existe entre le monde sensible et le monde des idées..."

Ci dessous deux liens pour approfondir :
Une Vidéo (de 40 minutes environs, passionnant !!)   et    Wikipédia

Il existe de nombreux autres liens..à toi de chercher !

Tout cela pour te dire que cette allégorie,  me fait beaucoup penser au "cheminement" du retour à Soi:Source


dimanche 14 octobre 2012

Rêver ses illusions

Écrit par Charly Bapst    Quelle que soit l’échelle (dimension) du rêve, cela reste une illusion. Lorsque certains hommes ont découvert dans notre système, d’autres planètes que celle sur laquelle ils étaient, ils ont imaginé qu’il y en avait d’autres. Ils l’ont si bien imaginé (rêvé) qu’ils en ont découvert d’autres et continué d’en découvrir et en découvriront encore d’autres tant que leur rêve continuera d’en imaginer.

Tous les rêves continus et les illusions se mettent en place sans cesses. Tant que l’homme renforce son rêve, l’univers continue son expansion et l’homme sera fier de découvrir ses illusions en ignorant qu’il les a créées. Dans l’absolue, rien n’existe car c’est toujours le même rêve qui continu et se développe. Il en est de même dans tous les domaines, il n’y a pas d’exception. L’on sait que la matière absolu n’existe pas (scientifiquement elle se contiendrait dans une tête d’épingle) et que ce que nous imaginons être du solide n’est que le jeu combiné du mouvement et du temps, ce temps qui n’existe qu’en fonction de notre rêve.


Si un homme veut créer une illusion, il la fera à son échelle. Si mil hommes veulent créer une illusion, ils le feront à l’échelle d’une ville. Si un million d’hommes veulent créer une illusion, ce sera à l’échelle d’un état. Un état comprend non seulement le million d’hommes mais surtout un (ou plusieurs) chef, plus ou moins dictateur démocrate. En fait, un homme dicte sa doctrine à 100 autres qui à leur tour vont la transmettre à 10 mils puis aux millions. Cela devient un système politique ou une religion mais surtout, cela reste une illusion, une continuité de rêve. Dans toute cette histoire, il n’y a qu’un rêve d’illusion et comme rien n’est vrai et que rien n’existe, il ne peut y avoir de faute, pas de coupable, pas d’action, pas de prison, pas de guerre, pas de malheureux et pas d’histoire. Il n’y a qu’un rêve et des illusions, des illusions dans l’espace temporel que l’homme (les hommes) ont créé sans matière.

Lorsque nous commençons à nous éveiller, l’univers et ses habitants commenceront aussi à disparaître, les illusions seront progressivement annulées au profit de la Vérité. Résumons-nous, nous rêvons et dans ce rêve nous découvrons un grain de sable. La curiosité du rêveur va en chercher d’autres et il va finir par trouver un désert mais, comme il n’est pas satisfait du désert, il va trouver une oasis et ainsi de suite jusqu’à satisfaction mais, comme il n’est jamais satisfait, il développera son histoire jusqu’au moment où l’insatisfaction dominera et avec elle le besoin de détruire tout son propre rêve. Il ouvrira la porte à la Vérité et retrouvera l’amour du Père pour finir de s’éveiller. Il comprendra aussi qu’il n’a fait qu’un rêve et que rien ne s’est passé, qu’il n’y a pas de faute donc pas de pardon, quoi qu’il ait cru faire. Il sortira de son rêve au même instant où il l’avait commencé et les millions d’années n’auront pas plus de consistance que les rêves que les quelques secondes passées à rêver
.

 

samedi 13 octobre 2012

Puisse....

Juste pour le plaisir...

 





Traduction :
   Puisse une étoile du soir
  Faire descendre sa lumière sur toi
 
  Ton cœur devenir vrai
 
 Puisse, lorsque l'obscurité tombe,
 Ton coeur devenir vrai
 Tu marches sur une route isolée
 Oh ! Quelle longue distance te sépare de chez toi...
 
 [Refrain]
   Mornie utùlië (1) (l'obscurité est venue)
   Crois et tu trouveras ton chemin...
   Mornie alantië (1) (l'obscurité est tombée)
   Une promesse vit maintenant en toi...
 
 
Puisse le chant des ombres
S'envoler au loin
Puisse ton voyage continuer
Pour éclairer le jour
Quand la nuit sera vaincue
Tu pourras t'élever afin de trouver le soleil
   
  [Refrain]
  Mornie utùlië (1) (l'obscurité est venue)
  Crois et tu trouveras ton chemin...
  Mornie alantië (1) (l'obscurité est tombée)
  Une promesse vit maintenant en toi...
   
  Une promesse vit maintenant en toi...
   
  (1) Paroles en langue Elvish (langue inventée par Tolkien) dont la traduction. Se trouve respectivement à côté entre parenthèses



 

vendredi 12 octobre 2012

La joie

La joie n’a pas de cause :

Des émotions nous traversent à chaque instant, causées ou réveillées par des événements du monde. Certaines sont agréables, elles nous donnent de la joie, d’autres désagréables et nous donnent de la tristesse. La tendance naturelle est bien sûr de préférer les premières. Or c’est là le plus subtil des pièges. Car mon rapport au monde se réduit alors à deux pauvres critères : j’aime, je n’aime pas. Si je n’aime pas, je suis malheureux. Mais si j’aime, je ne suis pas heureux pour autant car je suis inquiet de perdre. Perpétuellement tendu vers ce que j’aime et raidi contre ce que je n’aime pas, je ne suis jamais détendu ni à l’aise. À préférer la joie à la tristesse, je ne suis jamais véritablement dans la joie. En outre, à perpétuellement chercher dans le monde des causes de joie et à fuir les causes de tristesse, je finis par ne plus regarder le réel qu’en fonction de cette opposition. Or le monde est infiniment plus riche que ce regard qui l’enferme dans la dualité du "j’aime/j’aime pas". D’avoir des préférences, je perds la grâce du monde.

Qui n’a pas vécu une fois dans sa vie un instant privilégié où soudain, sans raison apparente, l’être tout entier est envahi par une félicité sans limite ? Je ne cherche rien, je ne veux rien provoquer, je suis, durant quelques secondes, pur accueil de ce qui se donne et la joie est là !

Pourquoi perd-on la joie à chercher des causes de joie ? Parce que la joie n’a pas de causes ! Elle survient précisément lorsque je cesse de regarder le monde selon le critère de ce qui va me causer des émotions agréables ou désagréables. La joie naît d’un regard sans critères, sans préférence : un regard vierge, innocent - féminin puisque pure réceptivité. Un rapport au monde qui laisse être les choses. Ce n’est qu’un regard gratuit sur le monde qui peut en révéler la grâce.

Ne plus préférer : cela signifie-t-il devenir indifférent ? Tout au contraire.
Quitter un système de différences binaire ("j’aime/j’aime pas"), c’est entrer dans la richesse infinie des différences du monde. Regarder le monde selon le seul critère de ma préférence l’appauvrit considérablement : je ne vois plus ce qui est, mais je sélectionne dans l’apparence ce qui peut me faire du bien ou du mal. Je crois m’intéresser au monde, car j’ai des préférences, mais en préférant je me rends indifférent à ce qui n’entre pas dans cette indigente dualité : agréable ou désagréable. Le reste n’est pas regardé.

Qu’est-ce que regarder vraiment ?
C’est s’ouvrir au monde sans schéma. Donc sans préférence. Alors le monde dans sa richesse peut commencer à m’apparaître. Et il me comble. Je l’aime. Contempler un paysage, toucher un arbre, jouer avec un enfant : c’est lorsque je n’attends rien que tout peut m’être donné. Dès que je lâche mes préférences, je m’oublie moi-même. Car ce que j’appelle "moi", mon ego, n’est autre qu’un système de préférence sophistiqué, un mécanisme d’opposition binaire où j’enferme  ce que je vois physiquement et les autres, et dont je suis prisonnier.

Au-delà de l’opposition joie/tristesse, au-delà de la dualité "j’aime/j’aime pas", existent une joie et un amour sans cause ni contraire.

Au-delà du moi, Je Suis Joie.

( Denis Marquet )

jeudi 11 octobre 2012

Relation amoureuse

Ci dessous une vidéo de Mooji, qui nous explique comment s'investir dans une relation de couple sans souffrir... Pour la traduction en français , clique sur le petit carré à droite, marqué "CC", si le français ne s'affiche pas dès la lecture...